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De 1920 …

En 1920, Maurice André est mandaté par la Fédération des Mutualités Socialistes du Centre pour mettre en chantier la réalisation d’une clinique à vocation chirurgicale.

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Le récent décès du Docteur Godart a laissé vide une vaste demeure située rue Ferrer à La Hestre.
Celle-ci est rachetée pour la somme de 170.000 francs, et après quelques aménagements, quatorze chambres d’hospitalisations et une salle d’opération sont mises à la disposition des patients.

Engagé par Maurice André, le Docteur René Bureau en deviendra le premier chirurgien dans un premier temps et le premier Directeur Médical quelques mois plus tard. Inauguré en avril 1921, la première intervention a lieu le 03 juin. Dès le départ, une innovation pour l’époque, on y pratique la distinction des spécialités: Gynécologie, Opthalmologie et ORL.

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Le succès est rapide, et les patients affluent. La clinique se retrouve rapidement à l’étroit et la nécessité de s’étendre devient nécessaire, elle n’arrêtera pas. Deux ans plus tard, en 1923, trois étages sont ajoutés au bâtiment d’origine. Une cuisine, une buanderie, une stérilisation et de nouvelles salles d’opération voient le jour. La capacité d’occupation est portée à 80 lits.

Dix ans plus tard, en 1933, de nouvelles extensions sont décidées, il faudra attendre la fin des travaux en 1935 pour voir la capacité d’occupation passer à 120 lits ainsi que la création d’un laboratoire d’analyses confié à un jeune médecin : Gaston Druez.

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Le Docteur Bureau décède le 24 février 1934 ; il sera remplacé par le Docteur René Goffin, qui va avec Maurice André envisager le changement de la coopérative en ASBL. C’est ainsi qu’en décembre 1935, le moniteur belge publie la création de l’ ASBL « Institut Médical des Mutualités Socialistes », dénomination qui va perdurer jusqu’en juillet 1976, date du déménagement vers le site de Tivoli, pour devenir ensuite le « Centre Hospitalier Universitaire de Tivoli » que nous connaissons aujourd’hui. Pendant les premiers mois de guerre, l’hôpital sera mis en veilleuse et le personnel sera mis en chômage. Il sera investi pendant quelques semaines et transformé en hôpital par les Allemands. Proche du Front de l’Indépendance, le Docteur Goffin va adopter face à l’occupant, une résistance administrative.

A la fin du conflit, pour un total de 120 lits, le volume du personnel employé sur le site s’élève à 240 personnes, dont 45 médecins, 70 infirmières et 125 administratifs. Il faut tenir compte qu’à cette époque, et pour quelques décennies encore, les médecins sont des travailleurs salariés à part entière et au service de l’institut dans lequel il pratique la médecine de groupe telle que l’avaient imaginée René Bureau et René Goffin.

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Dès 1946, le service de Radiologie est confié au Docteur Ghysens, et il faudra encore attendre un an pour voir en 1947, la mise sur pied du service de Pédiatrie avec le Docteur Delcourt aux commandes jusqu’à son décès, en 1965. Sa succession sera assurée par le Docteur Pierre Hubain.

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En 1952, il est décidé de rehausser de trois étages la partie située face à la place communale pour augmenter le nombre de chambres et mettre en service trois nouvelles salles d’opération, et une nouvelle maternité. L’institut est maintenant à maturité, limité sur le plan urbanistique, il ne pourra plus s’agrandir, tant en surface qu’en hauteur. Fin des années soixante, une dernière construction, modeste, abritera quelques temps, un nouvel ascenseur afin de délester les trois autres, devenus trop vétustes.
La place vient à manquer. Le problème est résolu avec la construction, sur le site de Tivoli, d’un nouvel édifice.
L’impressionnant déménagement a lieu en juillet 1976.En une seule journée, patients, équipements et personnel seront installés dans les nouveaux locaux.

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Phases de construction du CHU Tivoli, situé à l’Avenue Max Buset.

Documents extraits du livre paru au Cercle d’Histoire Henri Guillemin, rue de la Station, 7100 Haine Saint Pierre : « Historique des maisons de santé de la région du Centre »

 

… à nos jours.

 

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Photo: Dr Olivier CAPPELIEZ

Aujourd’hui, le Centre Hospitalier Universitaire de Tivoli fait partie intégrante du réseau des institutions de soins de santé de l’Université Libre de Bruxelles. L’hôpital possède 515 lits agréés, des polycliniques et une unité de dialyse extra hospitalière.

Avec plus de 1400 employés, et près de 200 médecins, le CHU Tivoli constitue l’un des principaux employeurs de la région du Centre.
Toutes les spécialités médicales sont représentées et depuis maintenant quelques années, le CHU ne cesse d’améliorer ses installations datant de 1976.
Le plus évident et spectaculaire changement est la construction, en 2004, d’un nouveau bâtiment directement annexé au célèbre bâtiment en étoile. Ce bâtiment (Aile H), abrite les consultations d’Urologie, le nouveau service de Dialyse, les consultations de Médecine Interne, le prélèvement du Laboratoire et un grand espace dédié et réservé aux enfants. On y trouve la consultation de Pédiatrie et de Pédopsychiatrie et les locaux du Centre de Revalidation Fonctionnelle Ouïe-Parole.
Le premier niveau de ce bâtiment abrite des salles de réunion et une salle de conférence équipée d’un matériel audio-visuel de dernière génération et pouvant accueillir plus de 150 personnes.

Depuis quelques années, le CHU Tivoli dispose d’un département spécialisé dans la prise en charge des accidents cérébrovasculaires au sein du service de Neurologie (Stroke Unit). Ce service a emménagé dans une aile complètement rénovée (4A) qui donne l’image de ce que seront les unités d’hospitalisation de demain, rénovées chacune à leur tour : des chambres claires et modernes, davantage de confort et de confidentialité, des frigos à tous les lits, des téléviseurs modernes à écran plat et la possibilité de rafraîchir la température des chambres.

Le service d’Imagerie Médicale est entièrement modernisé. Il a du rapidement s’adapter à deux innovations : la disparition du film radiographique, remplacé par une distribution d’images numérisées, opérationnelle depuis début 2008, et l’installation d’une RMN. Une extension de l’aile de Radiologie abrite depuis juin 2008 une RMN ultramoderne. L’Imagerie Médicale dispose d’un équipement complet dans tous les domaines: de la radiographie standard, de l’échographie  et de la mammographie avec des appareils de toute dernière génération. Deux scanners (128 et 256 barrettes), complètent l’arsenal technologique du service de radiologie du CHU Tivoli.

Un nouvel Hôpital de Jour Oncologique et le service de Radiothérapie accueillent leurs patients dans de nouveaux locaux depuis mars 2008. Le service d’Oncologie y trouve de l’espace et de la clarté pour recevoir des patients en détresse, la Radiothérapie retrouve enfin un environnement technologique à l’extrême pointe du progrès, servis par une équipe élargie de médecins et de physiciens. Rappelons que notre service de Radiothérapie est géré en commun avec celui de l’Institut Bordet.

Le CHU Tivoli a tenu à développer de nouvelles consultations misant sur une prise en charge pluridisciplinaire du patient : la Clinique du Poids Harmonieux qui prend en charge les troubles de l’alimentation, la Clinique des « enfants terribles », qui s’occupe des enfants hyperkinétiques et l’Ecole du dos qui prend en charge les dorsalgies chroniques. Citons encore la Clinique du sein, l’Ecole de l’asthme et le Centre d’Aide aux Fumeurs.

Le CHU Tivoli prend soin de ses aînés avec la mise en place, il y a quelques années, d’un Hôpital de Jour Gériatrique.
celui-ci permet d’assurer une prise en charge individualisée, souple, bien adaptée pour répondre, dans de nombreuses situations, aux besoins en soin de la personne âgée.
Sa situation privilégiée à l’interface de la médecine hospitalière et de la médecine de ville en fait un maillon essentiel de la filière gériatrique et du réseau gérontologique.

Le plateau « Mère – Enfant » du CHU Tivoli reste un pôle majeur qui ne cesse de se développer et de gagner en qualité. Depuis avril 2008, le CHU Tivoli est officiellement reconnu « Hôpital Amis des Bébés ». L’Initiative Hôpital Amis des Bébés est une démarche Qualité en faveur de l’allaitement maternel. Elle a été lancée en 1991 par l’OMS et l’UNICEF. Plus de 19 000 établissements hospitaliers dans le monde portent aujourd’hui ce label.

Le CHU Tivoli s’est vu récompensé pour les efforts consentis à adapter sa politique et ses pratiques quotidiennes dans le respect des rythmes de maman et bébé, favorisant ainsi leur bien-être ainsi que les liens d’attachement. En 2009, un service de néonatologie flambant neuf est inauguré. Ce centre certifié « N » est le centre de néonatologie intensive de référence pour de nombreux hôpitaux.

Le CHU Tivoli s’inscrit également dans une logique de collaboration régionale. Tout d’abord avec son voisin direct de l’Hôpital de Jolimont. Les deux hôpitaux coordonnent leurs efforts autour de la Pédiatrie : Tivoli offrant un pôle de réanimation néonatale et Jolimont un pôle de réanimation pédiatrique. Les deux institutions échangent leurs patients et expertises (chirurgicale entre autres) dans ce domaine.

Des collaborations cardiologiques sont développées tant avec Jolimont qu’avec Ambroise Paré et le CHU Tivoli est également présent à Soignies avec un service d’auto-dialyse sur le site de l’hôpital Saint Vincent.

Une vision à long terme …

L’objectif, d’ici 2015, est de réserver le bâtiment central actuel aux patients hospitalisés selon un principe de spécialisation des plateaux. Chaque plateau offrira au patient le « circuit de soins » le mieux adapté à sa pathologie. Une nouvelle construction viendra compléter le bâtiment existant.

Les niveaux inférieurs abriteront des services logistiques, un nouveau service des urgences et un nouveau quartier opératoire ainsi que des services médico-techniques. Les niveaux supérieurs hébergeront de nouvelles unités d’hospitalisation plus ergonomiques et confortables.

Synonyme de rationalité et d’économie, la gestion des flux est la base du bon fonctionnement de l’hôpital. Ce nouveau bâtiment en tient compte : la constitution d’un cœur technique regroupant les urgences, UHCD et imagerie médicale bénéficiant, entre eux, de liaisons courtes et directes. Un plateau technique sera connecté au bloc opératoire, au bloc accouchement, à l’Unité de Soins intensifs, à l’hôpital de jour et aux consultations d’anesthésiologie.

Le projet s’inscrit dans la philosophie du développement durable. La nature est utilisée  comme l’élément d’intégration du site dans son environnement naturel mais plus encore comme élément de soin à part entière. Les chambres recevront une lumière naturelle et le bâtiment sera découpé et aéré par des patios.

Essentielle, la lumière naturelle est un vecteur  fondamental au bien-être de la personne valide ou non, elle est considérée comme bénéfique et thérapeutique. Les besoins en lumières naturelles concernent à la fois la chambre du patient, mais également les zones d’accueil et des fonctions publiques ainsi que les espaces de travail.

Ce nouveau projet architectural se veut fonctionnel et soucieux du bien-être des patients et des membres du personnel qui y travaillent.

La superficie actuelle de l’institution s’élève à environ 54.000 mètres carrés. Avec ce nouveau projet, c’est plus de 20.000 mètres carrés qui devraient être annexés en parfaite symbiose avec le bâtiment actuel, et ce, d’ici 2019.


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