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Direction du département infirmier et paramédical

Le Département Infirmier, occupant environ 850 personnes, remplit sa mission la plus fondamentale : soigner.

La philosophie des soins s’inscrit dans une pratique du nursing individualisé afin de favoriser une prise en charge globale du patient.

  • Directrice du Département Infirmier : Françoise HAPPART

Secrétariat :

  • Lydia CULOT
  • Patricia SCIARRA

Tél : 064/27.66.54
E-mail : secretariat.ddi@chu-tivoli.be

La Directrice du Département Infirmier, sous la responsabilité du Directeur Général et en collaboration avec le Directeur Médical, est secondée dans ses fonctions par :

  • Céline BURY – Infirmière cheffe de services – 064/27.73.98
  • Corinne LAVEAUX – Infirmière cheffe de services – 064/27.65.43
  • Stéfania MUSSO – Infirmière cheffe de services
  • Florence LEBLUS – Infirmière cheffe de services – 064/27.66.52
  • Carine SUYS – Infirmière Prévention et contrôle des infections
  • Nathalie PASSEMIER – Infirmière cheffe de services – 064/27.64.50
  • Infirmiers chargés de l’encadrement du nouveau personnel : Jean-François ROMBAUT 064/27.72.75 et Stéphanie SAÏFI – 064/27.65.47

Pour plus d’information, téléchargez l’organigramme

La philosophie

La philosophie du Département Infirmier s’inscrit dans l’évolution des concepts des soins de santé, de la législation et des priorités définies par le gouvernement. Elle s’inscrit dans la politique générale de l’hôpital.

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Objectif permanent :

Dispenser des soins infirmiers individualisés de qualité, basés sur le raisonnement clinique et visant à rendre le patient acteur de ses soins.

Objectifs spécifiques :

Assurer une prise en charge globale du patient (4 axes)

  • Le nursing intégré

L’organisation des soins en nursing intégré sous-entend que chaque infirmière est responsable d’un groupe de patients déterminé pour la durée de sa prestation. Elle planifie ses soins, les exécute, les évalue. Elle est responsable de la tenue du dossier infirmier et est l’interlocutrice privilégiée pour les contacts avec les médecins et l’équipe pluridisciplinaire ainsi que pour les relations avec les proches.

Dans le contexte d’une organisation en nursing intégré, l’infirmière peut déléguer certaines tâches aux aides soignantes dans le respect de la législation mais elle reste responsable de l’ensemble des soins effectués.

Le nursing intégré n’empêche pas l’esprit d’équipe et la solidarité entre collègues.

  • Le raisonnement clinique

2008 marque un tournant en terme de philosophie de soins. Les besoins fondamentaux de V. Henderson sont délaissés au profit d’un nouveau modèle conceptuel intitulé « le raisonnement clinique » ou modèle tri focal.

Celui-ci est basé sur une approche des problèmes de santé du patient, des risques potentiels et de ses réactions humaines.

On retrouve le cheminement du raisonnement clinique dans le dossier infirmier, de la synthèse clinique d’entrée aux transmissions ciblées.

  • Le dossier infirmier informatisé

Le dossier infirmier répond aux obligations légales et permet d’assurer la continuité des soins. En reflétant l’activité infirmière, il constitue une source de financement du département infirmier au travers du DI RHM.

Il est standardisé selon un canevas identique dans les unités de soins d’hospitalisation et présente quelques spécificités additionnelles pour les unités plus aiguës.

Les différentes étapes du raisonnement clinique se retrouvent dans les parties suivantes :

– anamnèse administrative

– synthèse clinique d’entrée

– planification des soins et des examens en fonction des batteries

– soins de plaies, cathéters, stomies, sondes, …

– feuilles de suivi et bilan

– transmissions ciblées

– lettre de transfert interne et feuille de sortie

L’informatisation du dossier infirmier est opérationnelle dans les unités de soins d’hospitalisation et s’étendra à court terme dans les unités aiguës.

Outre l’objectif principal d’extraire automatiquement les items du RIM, l’informatique a également comme but de diminuer les sources d’erreur et de gagner du temps en évitant les recopiages. Elle permet aussi de faire appel aux batteries de soins et aux cibles prévalentes par pathologie.

  • Les plans de soins de référence, les procédures de soins et les ordres permanents

L’élaboration de ces documents de référence répond d’une part à une obligation légale et permet, d’autre part, de donner aux équipes soignantes une ligne de conduite standardisée et sécurisée.

On les retrouve dans chaque unité de soins sous forme de « bible » et dans le dossier infirmier informatisé sous l’appellation « batteries de soins » ou d’examens.

Développer une stratégie d’humanisation des soins (5 axes)

  • Un accueil personnalisé et convivial du patient

L’accueil doit être préparé et permettre au patient d’être en confiance dès son entrée dans l’unité. Il sera, si possible, effectué par l’infirmière en chef ou l’infirmière de référence du patient.

Il permettra de déterminer les problèmes de santé du patient et ses capacités à se prendre en charge. Ces éléments seront consignés dans la synthèse clinique d’entrée.

L’accueil sera également un moment privilégié pour donner toute l’information utile au patient concernant son séjour.

  • Un respect des convictions et de l’intimité du patient

Tous les patients seront traités de façon équitable quelle que soit leur conviction. L’infirmière veillera au respect du secret professionnel et à l’intimité du patient, que ce soit lors des rapports écrits ou oraux mais aussi lors des soins.

  • Des programmes d’information et d’éducation du patient et de sa famille

Un soin particulier sera accordé à l’information et l’éducation afin que le patient soit au maximum acteur de ses soins. L’infirmière veillera à intégrer au maximum les aidants principaux du patient dans les soins.

  • Une prise en charge de la douleur

La douleur est un paramètre important à mesurer durant l’hospitalisation du patient.

Elle doit être mesurée à l’aide d’une échelle validée et traitée selon les ordres médicaux.

  • L’accompagnement en fin de vie

Une équipe de soins palliatifs pluridisciplinaire est à votre disposition pour vous aider à mettre en place la prise en charge la plus adaptée au patient en fin de vie et à sa famille. Elle peut également vous soutenir dans votre réflexion éthique.

Elle contribuera à développer la culture palliative dans l’hôpital.

Evaluer la qualité des soins (3 axes)

  • Les audits

Le législateur impose de mesurer la qualité des soins infirmiers et de mettre en place des stratégies pour l’améliorer.

Différents indicateurs peuvent être relevés et intégrés dans des tableaux de bord afin d’avoir une analyse institutionnelle et par service et de suivre l’évolution dans le temps.

Des audits sont ainsi menés régulièrement, par exemple dans les domaines suivants :

– Mesure de la prévalence des escarres

– Mesure de la qualité des dossiers infirmiers

– Mesure des infections nosocomiales

– Enregistrement des incidents – erreurs – accidents.

– Mesure de la satisfaction des patients

  • La gestion des risques

Dans le cadre de sa politique d’amélioration constante de la qualité, le CHU Tivoli s’applique à protéger ses patients contre les complications qui peuvent survenir du fait de leur séjour ou de leur passage à l’hôpital.

Le développement d’une culture de sécurité des patients («patient safety») est un objectif prioritaire, porté par la direction et partagé par tous les prestataires de soins et par leurs collaborateurs. Il nécessite une politique volontariste, créative et transparente, où chacun a une conscience permanente du rôle qu’il joue.

Dans ce cadre, nous nous engageons à :

– Adopter une attitude non punitive devant les incidents, pour favoriser leur déclaration, base indispensable de leur étude et de leur prévention. Chaque incident doit être étudié pour en éviter la récidive.

– Assurer une formation continue à la qualité et aux aspects « sécurité des patients » à tous les prestataires de soins et à leurs collaborateurs.

– Favoriser la communication et les échanges entre les personnes, les équipes avec qui nous collaborons.

– Permettre au patient de s’exprimer librement lorsqu’il a le sentiment qu’un incident pourrait se produire (ou s’est malheureusement produit) dans le cadre de sa prise en charge.

– Encourager chacun, patients, proches et soignants à participer par leurs suggestions et leurs idées à améliorer la sécurité des patients à l’hôpital.

  • La promotion de l’hygiène hospitalière

Le personnel infirmier et soignant a un rôle majeur à jouer dans la prévention des infections nosocomiales et de leur transmission. Son rôle propre est également mis en avant lors de la prévention et du traitement des plaies.

Il suivra les protocoles élaborés fixés par l’équipe d’hygiène hospitalière sur base de l’Evidence based médecine et répercutés auprès des infirmières de référence en hygiène hospitalière.

Accompagner les équipes soignantes (3 axes)

  • L’accompagnement des nouveaux et du personnel rentrant

Une infirmière chargée de l’accompagnement des nouveaux et du personnel rentrant (ICAN) est à la disposition de ces derniers pour faciliter soit leur intégration dans une nouvelle unité, soit leur retour après un long congé.

Après un état des lieux de l’intégration, elle s’assurera que tous les outils de travail sont à disposition et établira le calendrier des formations utiles.

Elle peut être un médiateur entre l’infirmière en chef et les nouveaux si nécessaire.

Au sein même de l’unité, une infirmière de référence pour les nouveaux est désignée. Quelques unités ont opté pour un système de parrainage.

  • L’évaluation des compétences et la fixation d’objectifs de progression

L’évaluation se base sur un profil de fonction établi par la Direction du Département Infirmier. Celui-ci reprend les différents critères attendus.

Il s’agit de faire l’état des lieux des points forts et des points faibles et de fixer des objectifs de progression.

C’est aussi un moment privilégié entre l’infirmière en chef et l’infirmière, où l’auto-évaluation et l’évaluation sont discutées conjointement.

Une évaluation après trois mois de fonctionnement est recommandée. Elle est exigée à six mois avant la fin de la période d’essai. Ensuite, une évaluation annuelle est demandée.

  • La formation en interne et en externe

La formation permanente est une des clés pour entretenir la motivation et permettre aux infirmières d’améliorer leurs compétences.

Elle peut être suivie en interne par le biais :

– des formations permanentes mensuelles

– des modules de formation sur des thèmes spécifiques

– des formations spécialisées pour une unité donnée.

Des formations en externe sont également possibles, pour autant qu’il y ait un intérêt avec la fonction et dans les limites des moyens disponibles.

Un retour écrit et éventuellement une présentation orale dans l’unité sont attendues.

Une bibliothèque contenant des ouvrages et des périodiques en relation avec les soins infirmiers est à disposition via l’ICAN.

Valoriser les compétences individuelles et de l’équipe (3 axes)

  • Gestion participative par objectifs

Afin d’établir une dynamique dans les unités, chaque équipe définit en consensus des objectifs annuels. Ceux-ci peuvent avoir trait à la réalisation de procédures, de brochures d’information, au suivi de formation, à la conduite d’un projet avec des partenaires pluridisciplinaires ou extérieurs.

  • Le réseau des infirmières de référence

Un réseau d’infirmières de référence a été créé. Il couvre de nombreuses disciplines, telles que :

Hygiène/Soins plaies

Nouveaux /étudiants

Education du patient/ tabac

Rim – Dossier Infirmier

Douleur/soins palliatifs

Transfusion

Réanimation

Plans de soins gériatriques

Diabétologie

Ces infirmières de référence existent dans chaque unité. Elles reçoivent une formation spécifique et viennent en appui aux équipes pour la prise en charge des patients dans le domaine qui les concerne.

  • Participation aux projets de recherche

Le CHU Tivoli, de part son caractère universitaire, encourage la recherche en soins infirmiers.

La Direction du Département Infirmier soutient les formations complémentaires ainsi que les travaux et mémoires de fin d’études.

Elle peut détacher temporairement des infirmières pour participer à des projets de recherche (exemple : Unité d’Investigation Clinique (UIC), centre de formation 100, …).

Etablir des partenariats (4 axes)

  • Collaboration multidisciplinaire

La collaboration multidisciplinaire est essentielle si l’on veut mener à bien des projets qualitatifs. Leur assise sera d’autant meilleure que tous les partenaires y participeront. La direction du CHUT l’encourage et la soutient au travers d’initiatives telles :

– le programme de soins gériatriques

– l’IHAB (Initiative Ami des Bébés)

– l’itinéraire clinique du cancer du sein

– …

  • Partenariat avec les écoles

Le CHUT a également une mission d’enseignement. Le département infirmier est un terrain d’apprentissage pour de nombreux étudiants infirmiers, aides soignants, puéricultrices, assistants logistiques, …

Le partenariat avec les écoles se traduit par des rencontres régulières avec les responsables des écoles et les professeurs de stage, par un souci d’intégration des écoles dans les projets, un encadrement des travaux de fin d’études, un accueil soigné des stagiaires et des échanges en matière de formation.

  • Partenariat avec les structures extrahospitalières locales

Le département infirmier s’inscrit dans une démarche constructive de dialogue avec les structures de la ville de La Louvière.

Il participe aux projets initiés par cette dernière tant au niveau des groupes de réflexion que des manifestations officielles.

  • Partenariat avec les structures fédérales

Le département infirmier encourage ses membres à participer aux groupes de recherche initiés par les structures fédérales tant pour y amener leur expertise que pour en assurer un retour positif dans l’hôpital.

Dans la même lignée, le département infirmier encourage la représentation des professionnels du CHUT au sein d’organisations professionnelles qui visent à la promotion de la profession d’infirmière.

Objectifs 2023

 Ils s’inscrivent dans la poursuite des objectifs 2022 pour chaque service.
Par ailleurs, pour fin 2023, les infirmiers(ères) en chef, en collaboration avec l’infirmier(ère) référent(e) qualité, veilleront à la réalisation d’audits de qualité au sein de leur unité :

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  • Selon un calendrier annuel communiqué par la DDI
  • En respectant un socle commun
  • Un set d’indicateurs définis par la DDI
  • En développant un indicateur spécifique à son service
  • En fixant avec l’équipe des objectifs d’amélioration

A cela viennent s’ajouter, de façon non exhaustive, quelques objectifs supplémentaires :

  • La levée des conditions pour l’obtention du niveau OR d’ACI
  • La mise en place des échelles NEWS, PEWS et PICT
  • Le développement des modules e-learning
  • La poursuite de l’actualisation et migration de procédures dans ENNOV
  • La participation à un exercice PHU
  • L’analyse des feedbacks DIRHM au travers des logiciels 3M et Mini afin d’améliorer le financement au travers du NRG
  • L’organisation du transfert du service petit n vers la Maternité avec la poursuite des formations des sages-femmes au NNA
  • Le passage à Care pour la prescription médicamenteuse informatisée avec en corollaire le déploiement du dossier infirmier informatisé
  • L’acquisition de nouveaux chariots à médicaments
  • La mise à jour des tableaux des précautions additionnelles de 2017
  • La révision des procédures COVID
  • L’organisation et les réunions des infirmiers référents en hygiène hospitalière par secteur d’activité
  • La rédaction d’une politique à suivre en cas d’épidémie
  • La reprise et le développement des tableaux blancs